Whaou ! Voilà ce que l'on a envie de crier en sortant de la salle après avoir vu et entendu Whiplash.

   D'abord une bande son magnifique relevant de ce jazz en big band qui rythmait en syncopé les séries de nos chères années 70 (me revient en émoire la série Mannix dont la BO de Lalo Schifrin demeure pour moi inoubliable) et sur laquelle les images sont montées dans un timing d'une perfection incroyable.

   Ensuite une intensité du tonnerre générée par le duel que mènent les deux personnages principaux : le jeune Andrew magnifiquement interprété par Miles Teller et Terence Fletcher dont le personnage ne semble pas être un rôle de composition pour J.K. Simmons qui joue cela comme si c'était sa propre nature. Péripéties, réactions de plus en plus cruelles et inattendues de Fletcher, et réactions non moins inattendues du jeune batteur, font monter crescendo l'intensité dramatique jusqu'à la fin.

   Une photographie en noir et or magnifique qui convient parfaitement au jazz suceptible de se jouer dans l'ambiance la plus intimiste ou de s'exprimer dans les plus grands éclats. Elle devient entachée de rouge lorsque le duel devient sanglant.

 J'achète tout : le DVD, la B.O. et l'affiche, et puis je retourne le voir et l'entendre une deuxième fois !