De nouveau Nolan fait fort après de nombreux chefs d'œuvre tels que Inception, Le Prestige ou encore la trilogie des Batman. Nolan se plonge donc cette fois ci dans les voyages spatiaux qui sont d'un réalisme époustouflant. En effet celui-ci ne se laisse pas happer par le stéréotype films spatiaux = extraterrestres, puisque la clé de ce film est la réflexion scientifique qu'il y a eu, ce qui se ressent tout au long du film. Bien entendu on ne ressort quasiment jamais d'un film de Nolan sans de nombreux questionnements, et Interstellar ne fait pas exception à la règle. Mais ce qui fait que ce film est tout bonnement incroyable c'est l'équilibre qu'il y a eu entre toutes les choses qui ont permis à ce film d'exister. On retrouve dans ce film l'incontournable Hans Zimmer qui n'a toujours pas fini de nous en mettre plein les oreilles, on entend une BO épurée, classique et parfaitement équilibrée. Je ne parlerai pas du scénario qui est juste génial et innovant. Mais je m'attarderai sur la performance incroyable que nous délivre Matthew McConaughey, le jeu est bien dosé et il s'intègre à merveille dans ce nouveau personnage. Jamais 5 sans 6 Michael Caine rempile avec Nolan pour nous montrer que ce vieux monsieur à encore à nous montrer. Mais quand on regarde bien il n'y a aucune prestation mauvaise dans ce film. Ce qui nous amène au dernier point, je pense que ce film n'est pas seulement une fresque spatiale, mais aussi une épopée humaine et émotive, la psychologie des personnages est très bien réfléchie et on à le droit à quelques moments très pesants. Et comme dirait Cooper: Mankind was born on Earth. It was never meant to die here.